"La nuit du sanguinaire"
Rebonjour à tous...
Le dessin est une activité capricieuse et sensible aux aléas de la vie...
Il jailli comme une étincelle parmis les neurones du cerveau. Descend le long de la colonne vertébrale. Circule le long du bras pour arriver jusqu'à la main qui alors se saisi frénétiquement d'un crayon ou de tout ce qui se trouve à sa portée pour tenter de décrypter, souvent maladroitement les signaux qui lui sont envoyés. Puis l'oeil inquisiteur entre en jeu. Il surveille la bonne marche des choses, critique, tente de donner des modifications, des interprétations à la main pour rattraper, sauver ce qui peut l'être encore, sauvegarder l'esprit de ce qui était imaginé, faire en sorte que les formes inscrites sur le papier ressemblent le plus possible aux images sublimes, forcément sublimes, (ouais là je fais du Duras!...) entrevues dans un coin du cerveau...
Et puis le résultat est au trois quart du temps un compromis. On se dit que ça ira comme ça...
Mais quand on est pressé par des contraintes de calendrier d'un côté et pourri par des gros nuages noirs de l'autre alors,...alors rien arrive, et sans la petite étincelle de l'inspiration on se retrouve dans un trou noir...
Ce qui m'est donc arrivé...
La précieuse étincelle est revenue...Mon horloge va se réactiver...
Tout doucement mais sûrement...
Et je remercie tous ceux qui par leur commentaires me donnent de précieux encouragements!
